La menthe et la mélisse

Menthe verte

Menthe verte

La menthe verte, appelée aussi menthe romaine ou menthe marocaine, est cultivée couramment dans les jardins avec, comme toutes les menthes, une tendance à coloniser de vastes espaces à l’aide de ses puissants stolons et à devenir envahissante. C’est la menthe utilisée pour préparer le thé et la sauce à la menthe. La menthe verte a une odeur moins prononcée que la menthe poivrée.

menthe poivrée en fleur

Menthe poivrée en fleur

La menthe poivrée, issue d’une hybridation entre la menthe verte et la menthe aquatique, est devenue une plante industrielle cultivée pour ses vertus condimentaires et médicinales et pour la production d’huile essentielle, en particulier à Milly La Forêt (Route de Nemours dans l’Essonne, Conservatoire National des Plantes Médicinales), lieu de prédilection pour la culture de toutes sortes de menthes et de mélisses. Son odeur est puissante et son goût très rafraîchissant.

La menthe des champs, appelée aussi menthe du Japon, pousse dans les prairies et les lieux humides. Son parfum est plus léger et camphré. Cultivée en grand au Japon, elle fournit le menthol.

La menthe aquatique, appelée aussi menthe blanche, est très aromatique et pousse dans les ruisseaux. Elle renferme aussi du menthol et donne une sensation de fraîcheur. Elle devient rare.

La menthe pouliot, aux petites feuilles arrondies et aux fleurs mauves en bouquets ronds et non en épis,aux tiges partiellement couchées,  se trouve à l’état sauvage dans les lieux très humides (bords d’étangs). D’odeur très agréable, plus subtile que les autres menthes, elle n’est pas cultivée car elle est considérée comme toxique si prise sous forme d’huile essentielle et à doses importantes.

La menthe sylvestre, à feuilles rondes ou longues, pousse à l’état sauvage dans les haies et les champs. Plus grande et de couleur plus blanchâtre que les autres menthes, elle est très répandue mais d’odeur peu agréable. Rarement utilisée en infusion, on la préfère sous forme de thé solaire (1).

Toutes les menthes se ressemblent, avec des feuilles plus ou moins grandes et dentées, des fleurs aux épis plus ou moins allongés (sauf la menthe pouliot aux épis ronds), une odeur aromatique plus ou moins prononcée. Elles ont également presque les mêmes vertus thérapeutiques.

On se sert des feuilles et fleurs, cueillies un peu avant la floraison de préférence (fleurissent de juillet à septembre), séchées rapidement à l’ombre pour conserver leur couleur verte (noircissent au soleil) et leur odeur.

Vertus thérapeutiques

. Plante digestive contre les maux d’estomac (stomachique), coliques, flatulences (carminative), malaises d’origine digestive, nausées, vomissements, et tout état digestif perturbé

. Plante régulatrice (à la fois tonique et calmante) du système nerveux contre les insomnies, migraines, névralgies, tremblements, palpitations

. Plante analgésique (diminue la sensation de douleur) et sédative (calmante)

. Plante antiseptique et désinfectante contre les intoxications intestinales, agit sur les muqueuses dans la toux, l’asthme, la coqueluche, donne une bonne haleine

. Plante cholagogue(augmente la sécrétion de la bile)

Mode d’emploi

. Infusion, 2 ou 3 feuilles par tasse, 1 tasse matin et soir ou après les repas

. Macération dans du vinaigre, 1 cuillerée de temps en temps en cas de vomissements

. Poudre de menthe séchée, 1 ou 2 pincées à mélanger aux boissons ou aux aliments

. Essence, 1 à 3 gouttes dans une boisson, comme stimulant de l’estomac, antiseptique, contre les coliques et diarrhées

. Huile essentielle en externe en compresses contre la névralgie faciale et les migraines. L’huile essentielle de menthe poivrée peut être toxique à fortes doses en interne.

. Teinture homéopathique contre les coliques hépatiques

. Application de la plante fraîche broyée sur les contusions, les enflures, les points douloureux des rhumatismes

. Gargarisme, eau plus essence de menthe, contre les maux de dents (gingivite, stomatite) ou en friction sur les gencives.

La mélisse, plante mellifère par excellence, (en grec « mélissa »(abeille)), ne comporte qu’une seule espèce, la mélisse officinale. La mélisse pousse par touffes, de 30 à 60 cms, et fleurit blanc de juin à août. Souvent cultivée dans les jardins et ce depuis des siècles, on peut la trouver à l’état sauvage, échappée des lieux cultivés (à moins qu’on ne la confonde avec la mélitte, très ressemblante mais qui fleurit rose). Tout terrain lui convient mais elle a une préférence pour les sols profonds et frais, ensoleillés, même si elle supporte le gel.

Mélisse

Mélisse

Vertus thérapeutiques

. Plante stimulante et antispasmodique

. Plante stomachique (contre les maux d’estomac), carminative (contre les coliques, flatulences), digestive

. Plante sédative, antiseptique et cicatrisante (plaies de toutes sortes)

Ces vertus sont sensiblement les mêmes que celles de la menthe, et la mélisse est souvent associée à la menthe dans les tisanes. L’atout majeur de la mélisse est son absence de toxicité par rapport à la menthe puisque la mélisse contient du camphre et non du menthol. La panoplie des maux soulagés par la mélisse est vaste, des troubles digestifs en général aux palpitations, migraines, vertiges, syncopes, des problèmes nerveux en tout genre aux affections des voies respiratoires, de la fatigue intellectuelle aux douleurs rhumatismales. C’est donc une plante médicinale majeure à se procurer en priorité ou mieux à faire pousser dans son jardin!

Mode d’emploi

. Infusion: 4 à 5 feuilles par tasse, 3 à 4 tasses par jour

. Eau de mélisse des Carmes: fabriquée à partir de 1611 par les Carmes de la rue de Vaugirard à Paris, c’est un excellent remède toujours d’actualité que l’on achète en pharmacie. Se conformer à la notice.

. Poudre de feuilles de mélisse séchée: en interne contre les vers intestinaux

. Compresses de la plante broyée ou compresses imbibées de l’infusion concentrée de la plante sur les plaies, les rhumatismes

(1) thé solaire: placer les plantes dans un bocal en verre transparent, couvrir d’eau froide, poser un couvercle ou une gaze; placer le bocal au soleil pour une macération de 4 à 5 heures et filtrer.

Ce procédé très doux permet d’extraire les essences les plus fines, au parfum délicat, sans charger le thé de substances lourdes souvent amères ou astringentes. On peut alors bénéficier des vertus des végétaux et en même temps d’une eau « vitalisée » et « rechargée » par les rayons du soleil.

Sources:

« Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France » Paul-Victor FOURNIER, ed.Omnibus 2010, préfacé par Clotilde BOISVERT, fondatrice de l’Ecole des Plantes de Paris

« Petit Larousse des plantes médicinales » Gérard DEBUIGNE et François COUPLAN, 2009, éd.France Loisirs

« Secrets et vertus des plantes médicinales » Sélection du Reader Digest, 1985

Le funambule

Tout organisme vivant est à la recherche d’un équilibre. Sur Terre tout fonctionne par ré-équilibrage:  l’harmonieux et le dis-harmonieux dans la recherche de l’esthétisme, le juste et l’injuste dans la recherche de la vérité, le vide et le plein pour remplir l’espace , le féminin et le masculin pour le genre humain, le bon et le méchant pour la vertu, etc…

Imaginez un monde où tout ne serait qu’harmonie, justice, plénitude, féminité, bonté. Au bout d’un moment, ces valeurs n’auraient plus aucune valeur puisque jamais confrontées à leur contraire. Ou alors il faudrait donner une échelle de valeur du + au – harmonieux, du + au – juste, du + au – plein, du + au – féminin, du + au – bon et alors on en reviendrait à vouloir équilibrer les + et les -.

Nul tableau de maître n’existe sans une quelconque laideur, c’est ce qui fait son équilibre et son attrait; nulle vérité n’est acceptable sans sa part de mensonge ou d’erreur; nul espace n’est totalement vide sinon il s’appellerait néant; nul être humain n’est que masculin ou que féminin sans être ridicule; nulle vertu n’existerait sans son contraire.

Face à cette société en dégénérescence, ces corps congestionnés, en souffrance que nous sommes, certains prônent la perfection, le retour à l’élitisme et bien pire, ou bien simplement se sentent attirés par ces idées. La perfection n’existe pas, la pureté n’existe pas,  et nous devrions en faire notre deuil une fois pour toutes. Tout cela est illusion et aveuglement.

La perfection demanderait que l’être humain ne meurt pas, que l’agneau ne soit pas mangé par le loup, que l’arbre ne soit pas attaqué par l’insecte xylophage, que la rose ne fane jamais. Quelle absurdité car c’est justement cette condition imparfaite du vivant, sa souffrance et sa mort, qui nous fait prendre conscience de la beauté, la justice, la bonté et nous force à rechercher l’équilibre en toutes choses.

Seule la recherche de l’équilibre est la voie royale vers un monde meilleur et déjà un petit nombre d’entre nous sont en marche pour restaurer l’harmonie et la disharmonie en nous et autour de nous en laissant faire la nature.

La nature est par essence perpétuellement en équilibre et toute sa beauté, sa bonté, sa richesse, son abondance ne proviennent que de cet équilibre. Laissons la tranquille sans nous immiscer sans cesse dans le cours naturel des choses. Et ceci est valable pour nos corps. Plus on essaie d’agir, plus on fait de dégâts.

Acceptons l’imperfection en nous, chez les autres, dans notre environnement,recherchons l’équilibre, et la joie reviendra. Que chaque individu se mette en marche pour équilibrer et régénérer son corps, son environnement, en acceptant d’être en devenir, en acceptant que les autres soient en devenir et en lâchant prise sur une nature qui existait bien avant nous et qui n’a nul besoin de nos conseils. Plus on s’en mêle, pire c’est!

L’origan et la sarriette

origan en fleurs

origan en fleurs

origan feuilles et fleur

origan feuilles et fleur

L’origan (ou marjolaine sauvage) est une jolie plante de 20 à 60 cms, à fleurs mauve/violette, très fortement aromatique, que l’on trouve communément au bord des chemins et dans les sous-bois clairs. En floraison de juillet jusqu’aux premiers froids, elle est surtout connue comme condiment traditionnel…des pizzas.

Son nom, en grec « origanon », vient de deux mots accolés « oros »(montagne) et « ganos »(aspect radieux), quel programme! Ressemblant à nulle autre pareille, l’origan était déjà connue comme plante médicinale du temps d’Hippocrate (460/377 av.JC) et de Dioscoride (40/90 ap.JC).

On recommande son infusion contre le catarrhe (inflammation aiguë ou chronique des muqueuses), l’asthme humide et toute faiblesse respiratoire, la faiblesse du système digestif, l’aérophagie, les troubles circulatoires, les maladies du foie, les maux de gorge, la toux, l’aménorrhée (absence de règles) et les douleurs menstruelles.

Mêlé à d’autres plantes aromatiques comme le thym, la sauge, la camomille, on en fait des sachets à utiliser comme cataplasmes chauds de plantes écrasées contre les douleurs rhumatismales, les coliques, les crampes et en bains fortifiants pour les convalescents.

Mode d’emploi

Infusion de fleurs fraîches ou sèches: une pincée par tasse à raison de 3 tasses par jour entre les repas, ou après les repas pour un effet digestif

Cataplasmes chauds: mettre les plantes fraîches (ou réhydratées) entre deux couches de gaze, les écraser avec un rouleau à pâtisserie puis placer le tout sur un couvercle au-dessus d’une casserole d’eau bouillante; appliquer chauds aux endroits douloureux

Bains fortifiants: faire une infusion concentrée des plantes et verser dans le bain chaud

Teinture homéopathique (pharmacie) se conformer à la prescription.

La sarriette vivace (arbrisseau) et la sarriette commune (annuelle) 

Sarriette des montagnes

Sarriette vivace

La sarriette vivace, sous-arbrisseau méditerranéen de 10 à 40 cms, à petites fleurs blanches, est utilisée comme condiment depuis l’Antiquité pour relever les grillades, les sauces,et dans les légumes secs pour éviter les ballonnements. Elle est encore largement utilisée en Provence (appelée poivre d’âne).

La sarriette est aussi une des 5 célèbres « herbes de Provence » avec le thym, le romarin, la marjolaine et l’origan.

sarriette des jardins

sarriette commune

La sarriette commune (ou sarriette des jardins), espèce cultivée dans des sols riches et peu compacts, est d’aspect différent puisque entièrement herbacée, aux feuilles arrondies et molles, aux minuscules fleurs roses, et passe presque inaperçue. On la trouve dans toute la France, sur le bord des chemins, dans les jardins, les cimetières, les champs, le long des voies ferrées, souvent échappées des cultures.

Usages thérapeutiques des deux sarriettes

La sarriette a des propriétés stimulantes, digestives, stomachiques (douleurs d’estomac), diurétiques (augmente le volume des urines pour une meilleure évacuation des déchets), carminatives (empêche les fermentations intestinales), astringentes (resserre les tissus, soigne les plaies), anti-catarrhales (combat les infections des muqueuses nasales, intestinales,…), surtout anti-diarrhéiques et vermifuges.

La sarriette servait autrefois dans l’hygiène alimentaire pour conserver les gibiers faisandés et elle était par ailleurs souvent utilisée pour éloigner les mites des lainages!

Mode d’emploi

Infusion: prendre la plante entière (tige, feuilles et fleurs) fraîche ou sèche, une pincée par tasse, 3 tasses par jour

N.B. Toutes ces plantes aromatiques ne sont pas utilisées en tant qu’huile essentielle car toxiques à fortes doses, l’huile essentielle étant un concentré de l’essence de la plante.

Sources

« Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France » Paul-Victor FOURNIER, édition Omnibus, 1ère édition en 1947, ré-édité en 2010 et préfacé par Clotilde BOISVERT, fondatrice de l’Ecole des Plantes de Paris

« Petit Larousse des plantes médicinales » Gérard DEBUIGNE et François COUPLAN, éditions Larousse 2009, éditions France Loisirs 2010

Le romarin et la verveine

buisson de romarin

buisson de romarin

 

 

 

 

 

 

feuilles de romarin

feuilles de romarin

 

 

 

Le romarin  est un arbrisseau très touffu et toujours vert, de 0,50 m à 2 m, à rameaux nombreux, dressés, couverts de feuilles longues, étroites et coriaces.

Sa forte odeur aromatique s’exhale au moindre contact. Il fleurit bleu en juin-juillet et est très décoratif. De culture facile, son origine méditerranéenne le rend malgré tout peu adapté à nos grands froids et il risque de geler à partir de -10°c, sinon entièrement, du moins le haut des branches. La repousse s’effectue facilement le printemps suivant (j’en ai fait l’expérience il y a deux ans avec des températures descendues à -15°C).

Utilisé depuis le XVIème siècle, et disponible toute l’année à l’état frais, le romarin possède des propriétés thérapeutiques  grâce à son essence camphrée mais cette même essence, prise en trop forte quantité par voie interne, peut être dangereuse. Aussi le romarin est utilisé principalement en infusion/décoction, peu en teinture-mère (concentré) et jamais en huile essentielle.

Ses effets sont stimulants (pour convalescents, surmenés, organismes affaiblis) mais aussi antispasmodiques (toux, asthme, coqueluche, vomissements spasmodiques, migraines, maladies du cœur,…), diurétiques (augmente le volume des urines pour évacuer les déchets), cholagogues (favorise l’écoulement de la bile dans l’hypertrophie du foie, la jaunisse, l’hépatite, la cirrhose) et vermifuges. Tous ces effets sont extrêmement utiles en hiver dans tous les cas d’infections diverses.

Mode d’emploi

Infusion de feuilles: 1 à 2 petites branches dans un litre d’eau à laisser infuser 10mns, à boire dans la journée par petites gorgées

Mais aussi décoction de feuilles: en lavements contre la diarrhée, en injections vaginales contre la leucorrhée (perte blanche), en gargarismes contre les maux de gorge

Pommade contre les douleurs: ajouter quelques gouttes d’essence de romarin à une base huile, résine et cire d’abeilles. Appliquer cet onguent (1) sur les enflures (œdème, entorse, foulure), sur les contusions et plaies.

 

 

(1) Fabrication d’un onguent: huile végétale (tournesol, amande douce, argan, noisette,…) bio, pressée à froid + cire d’abeille + essence de plante ou huile essentielle ou extrait de plante (pétales, feuilles séchées). Pour les détails de la fabrication, voir le site « ekopédia » « pommade »

 

Verveine officinale

Verveine officinale

La verveine est une plante sauvage appelée populairement « herbe à tous les maux ». Plante sacrée pour les druides, puis presque oubliée par la suite, la verveine officinale n’est plus utilisée aujourd’hui que pour faciliter la digestion.

Cet état tient peut-être au fait de son extrême discrétion: on la rencontre partout, au bord des chemins de toutes nos régions, et pourtant peu de gens la repèrent. Sa taille varie de 30 à 70 cm, sa maigre tige dressée porte de toutes petites feuilles et des fleurs encore plus minuscules qui la font passer inaperçue (sur la photo ci-dessus, une tige et trois fleurs mauves); et elle n’a aucune odeur.

Elle fleurit de juillet à septembre, de couleur bleue/mauve et elle donne son nectar aux abeilles.

Ses vertus sont apéritive et digestive, en tant que plante amère, (contre les vertiges, migraines et somnolences provenant d’une mauvaise digestion), anti-rhumatismale et anti-douleur,en tant que plante astringente, (points de côté, contusions, chocs, foulures, ecchymoses), anti-tussive, en tant que plante anti-spasmodique,(bronchite, coqueluche) et soigne les problèmes cutanés en externe. Elle partage nombre de vertus reconnues au romarin et mérite qu’on s’y intéresse! si la verveine fait partie des plantes indiquées pour faciliter l’endormissement, c’est seulement parce qu’elle favorise la digestion et donc facilite le sommeil.

Mode d’emploi 

Infusion: une pincée de plante entière (fraîche ou sèche) par tasse d’eau; à prendre avant ou/et après les repas (digestion)

Décoction: en compresses contre les coups et contusions

Cataplasmes: faire bouillir la plante entière dans du vinaigre et poser en cataplasme chaud sur les points de côté, les points de pleurésie pour apaiser la douleur, sur les chocs pour réduire les hématomes, sur les rhumatismes.

Exemple de tisane contre l’arthrite, arthrose, rhumatismes:

Pour un litre d’eau, 15 g de reine des prés, 10 g de romarin, 10 g de saule blanc, 15 g de prêle à faire infuser (voir article sur la préparation des tisanes). Boire 3 tasses par jour loin des repas pendant 3 semaines. A savoir que ces « maladies » inflammatoires ne sont que la conséquence d’une toxémie interne de l’organisme et qu’il convient de réformer son alimentation impérativement (alimentation végétale le plus possible) pour voir une amélioration et une guérison. Les quatre ingrédients de cette tisane sont d’ailleurs de puissants dépuratifs, d’où leur efficacité dans ce cas.

Sources:

« Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France » Paul-Victor FOURNIER, édition Omnibus, préfacé par Clotilde BOISVERT, fondatrice  de l’Ecole des Plantes de Paris, 1ère édition en 1947, ré-édition en 2010

« Petit Larousse des plantes médicinales » Gérard DEBUIGNE et François COUPLAN éditions France Loisirs 2009

« Les 250 réponses de l’herboriste » Marie-Antoinette MULOT édition Dauphin 2009