Les salades de printemps

Le printemps est à nos portes, pensons à profiter de chacun de ses bienfaits!

Le premier bienfait est ces jeunes pousses vertes et tendres que l’on voit éclore partout dans les jardins, dans la nature. A cette époque un peu difficile pour l’être humain fatigué de ce long hiver, à la recherche d’un second souffle, nous sommes un peu lassés des légumes d’hiver et des fruits conservés en frigo, la plupart du temps sans saveur.

Le sucre des fruits nous manque et nous avons tendance à rechercher le sucre dont ont besoin nos cellules dans des produits peu appropriés. Il faudra encore deux longs mois pour espérer cueillir les premiers fruits du jardin. Mais nous pouvons commencer une cure de verdure pleine de nutriments indispensables et revivifiante.

Que trouvons-nous en ce moment?

Les fleurs printanières comme la violette, la pâquerette sont consommables: fleurs, boutons de fleurs et jeunes feuilles.  Les plantes comme le pissenlit (même en boutons, même fleuri), le plantain, le cerfeuil et le persil (plants de l’année passée qui repoussent), l’alliaire officinale, l’oseille sauvage sont déjà à notre disposition au jardin et dans la nature. Ils sont à rajouter sans modération dans nos salades.

Les bourgeons sont également intéressants. En petite quantité, ils ont un effet diurétique et procèdent à un bon nettoyage des intestins tout en nous apportant un concentré de minéraux.

Et puis il y a l’ortie! notre amie l’ortie qui sort de terre. Je vous en rappelle les vertus thérapeutiques et le mode d’emploi, comme déjà mentionné dans mon article intitulé « l’ortie et la prêle »:

Vertus thérapeutiques externes et internes

anti-inflammatoire (1) contre les douleurs rhumatismales, l’arthrite, l’inflammation des voies urinaires et de la prostate

diurétique (augmente le volume des urines pour évacuer les déchets) et dépuratif dans le cas d’eczéma, de psoriasis et pour éviter la formation de calculs rénaux

astringente (resserre les tissus) pour soigner les hémorragies (règles trop abondantes, saignements de nez), résolutive et détersive pour soigner les ulcères, les plaies enflammées, les tumeurs, les suppurations

nutritive et minéralisante par sa richesse en protéines, chlorophylle, acides aminés, vitamines, sels minéraux et oligo-éléments: sept fois plus de vitamine C que l’orange, deux fois et demi plus de fer que les épinards, autant de calcium que le fromage et énormément de vitamine A (pour la vue, la peau et le système immunitaire)

. enrichit l’organisme en globules sanguins (accroît la teneur du sang en hémoglobines)

antidiarrhéique et régulateur du transit intestinal, antidiabétique

digestive (graines) contient de la sécrétine qui est le meilleur stimulant stomacal, pancréatique, biliaire et intestinal

Mode d’emploi

. infusion ou décoction des feuilles: une grosse pincée de feuilles séchées pour une tasse style mug à boire entre les repas ou avant les repas 3 fois/jour

. gargarismes: décoction de feuilles contre les amygdalites, aphtes et inflammations des gencives

. compresses de feuilles fraîches écrasées sur les plaies, les ulcères

. décoction de racine: 20 g pour un litre d’eau, à boire en deux jours entre les repas, pour son effet diurétique et dépuratif (peau, vessie, reins)

. macération de racine dans l’alcool: 60g de racine d’ortie et 60g d’origan pour un litre d’alcool, à laisser au soleil pendant une quinzaine de jours, 3 cuillères à soupe du mélange dans 1/4 l d’eau, en lotion pour la repousse des cheveux et contre les pellicules (minéralise le cuir chevelu)

Et puis il y a la menthe poivrée elle aussi déjà sortie de terre!  Je vous note toutes ses vertus:

Vertus thérapeutiques

. Plante digestive contre les maux d’estomac (stomachique), coliques, flatulences (carminative), malaises d’origine digestive, nausées, vomissements, et tout état digestif perturbé

. Plante régulatrice (à la fois tonique et calmante) du système nerveux contre les insomnies, migraines, névralgies, tremblements, palpitations

. Plante analgésique (diminue la sensation de douleur) et sédative (calmante)

. Plante antiseptique et désinfectante contre les intoxications intestinales, agit sur les muqueuses dans la toux, l’asthme, la coqueluche, donne une bonne haleine

. Plante cholagogue(augmente la sécrétion de la bile)

Mode d’emploi

. Infusion, 2 ou 3 feuilles par tasse, 1 tasse matin et soir ou après les repas

. Macération dans du vinaigre, 1 cuillerée de temps en temps en cas de vomissements

. Poudre de menthe séchée, 1 ou 2 pincées à mélanger aux boissons ou aux aliments

. Essence, 1 à 3 gouttes dans une boisson, comme stimulant de l’estomac, antiseptique, contre les coliques et diarrhées

. Huile essentielle en externe en compresses contre la névralgie faciale et les migraines. L’huile essentielle de menthe poivrée peut être toxique à fortes doses en interne.

. Teinture homéopathique contre les coliques hépatiques

. Application de la plante fraîche broyée sur les contusions, les enflures, les points douloureux des rhumatismes

. Gargarisme, eau plus essence de menthe, contre les maux de dents (gingivite, stomatite) ou en friction sur les gencives.

Feuilles tendres, bourgeons et fleurs dans nos salades et quelques infusions providentielles nous remettront en forme  pour aborder le printemps sous de meilleurs jours. Expérimentez tout cela sans crainte, je l’expérimente depuis de nombreuses années avec toujours plus de plaisir et une énergie retrouvée!

 

le jeûne ou la diète

Jeûner, se priver de nourriture, quelle horreur! tel était mon sentiment sur le sujet il y a encore quelques années. Je comprends donc très bien la crainte que le jeûne peut inspirer. Se priver de nourriture, c’est avoir peur de souffrir de la faim, avoir peur du manque.

Le principe du jeûne va complètement à l’encontre de notre société de consommation. Nous avons pour réflexe d’ajouter toujours plus de choses et non pas d’en enlever, que ce soit dans notre alimentation, dans notre soif de possession de biens matériels, dans notre besoin de nous entourer de personnes.

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait le mot « déjeuner »?: dé-jeûner, stopper le jeûne.Quand le matin nous prenons notre petit déjeuner, nous arrêtons le processus de jeûne en place pendant le sommeil. Car, sans en être conscient, nous jeûnons chaque nuit, entre 7 et 10 heures d’affilée en moyenne, et notre corps nous en remercie.

Pourquoi jeûner?

Le corps humain est fait de cellules (voir mon article précédent sur « la respiration » pour plus de détails). Chacune de nos cellules a trois besoins vitaux : se nourrir, respirer, éliminer ses déchets. La respiration est automatique, nous pensons à nous nourrir mais qu’en est-il de l’élimination?

Pour pouvoir effectuer les opérations de nettoyage et de réparation indispensables, le corps a besoin de repos digestif. Quand laissons-nous notre corps se nettoyer, quand le laissons-nous se réparer?

Le jeûne répond à ce besoin essentiel du corps de se débarrasser de ses toxines et de s’auto-guérir.

Quand jeûner

Les temps de digestion sont variables : d’une demi-heure à une heure pour les fruits et les légumes cuits ou crus, deux heures pour les hydrates de carbone (céréales, légumineuses, pain, pâtes), quatre heures pour les protéines (tous produits animaux, graines oléagineuses, noix)(1). Plus la composition des repas est complexe, plus le temps de digestion est long.

Vous saisissez donc tout l’avantage qu’il y a à manger « léger », c’est-à-dire à manger des fruits et des légumes en priorité, afin de donner le plus de temps possible au corps pour se nettoyer et se réparer, éviter les aliments protéinés le soir pour passer plus rapidement au nettoyage, prendre un petit déjeuner le plus tardif possible, également.

Nous pouvons pratiquer un jeûne partiel ou total, sur une journée ou plusieurs journées. Le mieux est de commencer progressivement, c’est-à-dire par un jeûne partiel.

Le jeûne partiel

Le jeûne partiel consiste à nous nourrir dans une fourchette de temps identique chaque jour. Pour cela il faut commencer par reculer l’heure du premier repas et avancer l’heure du dernier repas.

Imaginez que vous prenez votre petit déjeuner à 7 heures le matin et votre dîner à 8 heures le soir. Vous vous nourrissez donc sur une plage horaire qui va de 7h à 20h, (13h au total), ce qui laisse 11h au corps pour digérer, nettoyer, réparer. Maintenant vous décidez de reculer votre petit déjeuner à 9h le matin et d’avancer votre dîner à 19h (10h au total), ce qui laisse 14h au corps pour digérer, nettoyer, réparer. Maintenant vous décidez de zapper le petit déjeuner, de prendre votre déjeuner à 11h, une collation à 16h et votre dîner à 18h (7h au total), ce qui laisse 17h au corps pour digérer, nettoyer, réparer.

Ainsi vous pratiquez un jeûne partiel, quotidien ou seulement sur le week-end par exemple, ou deux jours par semaine, …en fonction de vos possibilités. En cas de problèmes digestifs, c’est une solution inespérée et à peu de frais pour alléger le travail de nos organes digestifs trop souvent sollicités et régler bien des problèmes de santé.

Personnellement je pratique le 8h/16h : je mange à ma faim de 12h à 20h (8h), 80% de fruits et légumes, je n’ai plus de surpoids, plus d’hypoglycémie, plus de baisse de tension, plus de migraines, plus de douleurs,…la liste est longue!

Le jeûne total à l’eau

Il ne doit jamais y avoir de jeûne sans eau. Le jeûne total se met en place d’abord sur une journée. L’absence de nourriture sur 24h se traduit par une absence de stimulation et donc par le ressenti d’une immense fatigue. Il faut donc prévoir une journée de repos total, voire même beaucoup d’heures de sommeil (c’est ce qui m’est arrivé la première fois).

Le jeûne total peut se continuer si besoin, sans aucun problème, si ce n’est la difficulté de « tenir » sans nourriture, physiquement et mentalement. Des phénomènes de détoxination peuvent se produire, ou non, comme des migraines, vertiges, nausées, crampes, douleurs,…tout cela est tout à fait normal et montre une activité de nettoyage « tout azimut » du corps. Pour une fois qu’on le laisse en paix, il en profite!

Sur plusieurs jours, il faut prévoir 80% de repos et 20% d’activité physique modérée (marche, gym douce, yoga, relaxation, chant,…). Dans ce cas, et pour une première fois, il est utile d’être entouré de personnes habituées à jeûner, pour aider psychologiquement et pouvoir répondre aux questions. Car le nettoyage physique peut se doubler d’un nettoyage émotionnel pas toujours facile à vivre.

La diète, ou mono-diète

Le jeûne ou la diète, c’est la même chose. Mais je voulais vous parler ici de la mono-diète comme autre possibilité de repos digestif. La mono-diète consiste en la prise d’un seul aliment, fruit ou légume au choix, tout au long de la journée. La mono-diète la plus facile et la plus douce au niveau intestinal est la mono-diète de bananes. Mais la pomme, l’ananas, le raisin, la pastèque sont aussi excellents. Se méfier des fruits ou légumes contenant beaucoup de fibres qui peuvent irriter les intestins si consommés en mono-diète sur plusieurs jours.

La mono-diète a comme intérêt de présenter toujours le même aliment à nos organes digestifs, d’où un temps de digestion extrêmement court et donc un repos digestif appréciable, sans connaître la difficulté de la faim. Le fruit ou le légume choisi sera consommé à volonté.

Parmi les légumes pour une mono-diète, on peut citer le chou rouge ou blanc cru en salade, la salade verte, la tomate, le concombre, …et pourquoi pas un légume cuit comme la carotte, le fenouil, le poireau, …pourquoi pas la pomme de terre…pourquoi pas une mono-diète de soupe aux légumes frais faite maison, c’ est excellent! Nous n’avons que l’embarras du choix et à chacun son ressenti!

Vous avez bien compris que l’essentiel est de laisser le système digestif se reposer. Tous nos problèmes de santé, de la migraine aux maladies les plus graves, proviennent de cette impossibilité qu’a le corps d’éliminer ses déchets. Alors, à toutes et tous, je souhaite de commencer un jeûne partiel ou une mono-diète, seul(e) ou en famille, entre amis, dans la paix et la joie, sans la moindre crainte, avec l’assurance d’une vie meilleure, d’une santé meilleure au bout.

Osez expérimenter, et comme l’a dit un ou une illustre inconnu(e), « Osez faire des erreurs, osez vous tromper, cessez de vous préoccuper de ce que les autres peuvent penser de vous, de ce qui risque ou non de vous arriver, parce que si vous n’osez pas, la seule chose qui risque de vous arriver, c’est « rien du tout » ».

Source:

« Les combinaisons alimentaires et votre santé » Herbert M. Shelton  collection « le système hygiéniste »1968

La respiration

Comme le dit Nelly Grosjean (1) dans sa dernière vidéo d’une heure et demie intitulée « respirer la santé », postée sur le site « le chou brave » , nous pouvons vivre sans manger pendant 40 jours, sans boire pendant 2 jours mais pas plus de 3 minutes sans respirer.

Nelly Grosjean

Respirer est le premier acte que nous expérimentons en venant au monde, c’est aussi l’acte le plus vital pour notre santé en facilitant le métabolisme du corps. De la qualité de notre respiration (inspiration) et de l’air que nous inspirons dépend l’oxygénation, suffisante ou insuffisante, de chacune de nos cellules. De la qualité de notre expiration (rejet du dioxyde de carbone chargé en déchets gazeux) dépend la bonne élimination des déchets de chacune de nos cellules.

Or tout notre corps n’est que cellules: cellules cardiaques, cellules hépatiques, cellules nerveuses, cellules musculaires, cellules intestinales,… et la cellule a besoin de trois choses: se nourrir, s’oxygéner, et éliminer ses déchets à l’image du fonctionnement du corps tout entier. Malheureusement, tout au long de notre vie, nous perdons cette capacité à inspirer et expirer amplement et profondément. Nous sommes trop attentifs à ce que nous mangeons et pas assez à la façon dont nous respirons.

Notre capacité respiratoire est atrophiée et notre respiration est extrêmement courte et superficielle, ne faisant travailler qu’un dixième de nos poumons pour différentes raisons : un mauvais positionnement (dos voûté ), une tension nerveuse permanente ( respiration rapide et courte ), un manque d’exercice physique qui pénalise une respiration profonde, un environnement dont l’air est peu ou pas renouvelé (bureau, appartement, transport). L’apparition de nombreux cas de maladies respiratoires, surtout chez les enfants, doit nous alerter sur la nécessité de réapprendre à respirer.

L’apprentissage de la respiration

La place prépondérante (centrale) et la grandeur de nos poumons (un tiers du buste) montrent bien à quel point la respiration est cruciale et mérite de s’attacher à amplifier leur capacité respiratoire .

De simples petits exercices quotidiens suffisent. Nelly Grosjean, dans la vidéo mentionnée au début de cet article, propose de pratiquer trois fois par jour une respiration ventrale. C’est un exercice d’une grande simplicité, que l’on peut effectuer à n’importe quel moment de la journée, dans les transports, au volant de la voiture, en marchant, assis au bureau,…

En premier lieu, il faut se tenir le dos bien droit, sans raideur, les épaules dégagées en arrière et vers le bas. Respirer par le nez, emplir doucement ses poumons et gonfler le ventre au maximum. Tenir ainsi quelques secondes. Expirer en rentrant le ventre puis en vidant les poumons au maximum. Tenir ainsi quelques secondes. Reprendre une respiration normale quelques instants et refaire l’exercice trois fois ou plus, trois fois par jour.

Cet exercice peut essouffler au départ, pour les personnes en difficulté respiratoire commencer doucement sans tenir les quelques secondes, jusqu’à ce que la sensation s’améliore. Mais aucune contre-indication, bien au contraire, est à opposer à ce genre d’exercice.

La deuxième étape sera de prendre conscience de l’air propre qui rentre et de tous les bienfaits qu’il apporte. On se remplit de vitalité. A l’expiration, on prend conscience de l’air vicié qui ressort et qui emporte avec lui tous nos soucis et nos peurs. Ainsi le corps prendra l’habitude de considérer chaque apport d’oxygène et chaque élimination de déchets comme un bienfait. J’ai testé pour vous, c’est très vivifiant.

Dans une autre mesure, le yoga est une excellente approche pour réapprendre à respirer, reprendre le contrôle de cette fonction vitale pour apaiser le système nerveux et l’esprit. Le Qi Gong est moins connu que le yoga mais sa pratique est d’une simplicité déconcertante et ses résultats mieux ciblés à mon humble avis. La respiration ventrale ou « pratique de la respiration de la grue » »permet d’accroître sensiblement votre capacité respiratoire et d’agir favorablement dans les cas d’asthme et de bronchite chronique »(2). Cette respiration parvient « à masser tous les organes internes par les mouvements du diaphragme et à améliorer la circulation du sang dans l’abdomen »(2).

La respiration au quotidien

Comme pour toutes choses que l’on veut inclure dans notre quotidien, nous devons nous ménager des petits créneaux horaires à respecter. La posture, dos bien droit, est essentielle, avec alignement de toute la colonne vertébrale. Le matin au lever, le soir au coucher, pendant la pause déjeuner, dans les transports, avant de commencer les repas,…tout est possible.

Les bienfaits de la ré-éducation respiratoire sont multiples : elle fortifie tout le système digestif, « réduit les dépôts adipeux du ventre et diminue le taux de cholestérol (…)décongestionne les zones supérieures du corps, (…) facilite l’état de relaxation et donne une occasion de se centrer sur soi-même en quelques instants » (2). Ainsi on parvient à expirer tout le gaz carbonique et à éliminer tous les déchets et toxines du sang. Une panacée!

L’apparition de maladies est un signe évident que, déjà et avant tout, nous ne respirons pas correctement et le seul fait de ré-apprendre à respirer amplement sera un facteur de guérison. A vous d’expérimenter!

 

(1) Nelly Grosjean est docteur en naturopathie et en aromathérapie.
En 1972, elle ouvrit sa première boutique de diététique en Avignon ; un an plus tard, elle inaugurait le mas de la santé à Nîmes.
Au début des années quatre-vingt, elle va au États-Unis où elle parfait ses études médicales, et obtient son diplôme de docteur en naturopathie à l’Université du Missouri.
En 1984, Nelly Grosjean revient en Europe et organise son premier stage en Suisse. Entre 1985 et 1987, elle voyage beaucoup, organise de nombreux stages et fait, en 1986, sa première conférence internationale en Hollande. Elle est auteure de nombreux ouvrages sur l’aromathérapie, traduit dans le monde entier et intervient aussi bien à la télévision que sur les radios, plaidant partout la cause des huiles essentielles et leurs merveilleux effets sur le physique et le mental.

(2) source « B.A.-BA du Qi Gong » Gérard Edde, Editions Pardès 1998